Travail soigné, de Pierre LEMAITRE…

Travail soigné de Pierre Lemaître : couverture du livre

Je n’aime pas les scènes de crime artistes, compliquées, pleines de symboles (comme dans beaucoup d’histoires de serial killers bas de gamme). Je n’aime pas les enquêtes où les principaux protagonistes sont eux-mêmes personnellement impliqués, leur famille ou leur amour menacés (c’est ce que font toutes les séries policières en perte d’audience et ça finit toujours mal). J’aime moyennement les mises en abyme (ou alors il faut que ce soit très bien fait). Enfin, je préfère les policiers aux thrillers, l’humour et la comédie aux constructions très intellectuelles… Je n’étais donc pas préposée à lire et à apprécier Travail soigné de Pierre LEMAITRE… Mais précisément, c’est (très) bien fait, du travail soigné – comme indiqué dans le titre ! -, et depuis le temps que j’entendais parler de Pierre LEMAITRE et que j’avais envie de le découvrir, je me suis naturellement dirigée vers son tout premier polar, prix du Premier roman du Festival de Cognac 2006, tout de même…

Travail soigné de Pierre LEMAITRE : la découverte d’une écriture

Dans ce premier roman, Pierre LEMAITRE crée son héros récurrent, le Camille Verhoeven de ce qui deviendra « la trilogie Verhoeven » (qui contient d’ailleurs pas moins de 4 ou 5 titres !)… Un flic atypique, d’1m45 seulement, mais qui fait néanmoins partie des « grands flics » de la Brigade criminelle de Paris. Un chef de groupe saisi, dans Travail soigné, d’un double crime à Courbevoie, qui va s’avérer être l’œuvre d’un tueur en série du type imaginatif, puisqu’il s’amuse à recréer au détail près les crimes littéraires imaginés par de grands auteurs de polars

Encore ne devine-t-on tout cela qu’au bout de 150 pages (sur 400), lorsqu’un libraire reconnaît dans « l’affaire de Courbevoie » (158) le scénario d’American Psycho de Bret Easton ELLIS, confirmant ainsi une première intuition de Camille.

Contrairement à la plupart des tueurs en série de fiction, celui de Pierre LEMAITRE ne se laisse observer qu’à travers ses crimes et à travers les lettres qu’il écrit au seul flic en lequel il ait confiance pour apprécier son « art ». Glaçant lorsqu’il décrit ses « œuvres » en soulignant chaque détail d’un « comme il est dit dans le livre » (243, 244, 304), le tueur en série de Travail soigné est simplement décrit comme ayant besoin de reconnaissance (308), animé par la rage (308) et avec une « mission » (309). A aucun moment on n’entre dans la tête du tueur – et on en remercie l’auteur ! On passe à côté du Serial Killer pratiquement tout le long du livre, c’est d’ailleurs l’un des points forts du roman de Pierre LEMAITRE !

Dès les premières pages de Travail soigné, on est en revanche complètement dans la tête de Camille Verhoeven, dans ses souvenirs, sensations, observations et même associations d’idées telles qu’elles viennent. Le nom d’une actrice aperçu sur un boulevard lui évoque celui du héros de L’Homme qui rit de Victor HUGO, mais la référence qu’il cherche est en fait celle du Dahlia noir d’ELLROY :

« Alors, Camille s’arrête net. Il est debout au milieu du salon. Et il sait que quelque chose, sur quoi  il ne peut encore mettre de mot, est en train de se passer en lui. Il reste immobile. Il attend, les muscles de nouveau tendus, la respiration précautionneuse. Il ne veut rien casser. Un fil, très ténu, est là, tendu en lui, si fragile… […] Cette fille est une fleur. Quelle fleur, bordel, quelle fleur ? » (109).

Une super source d’information dans ce thriller subtil qui mêle l’intime à la plus stricte procédure policière et entrelace différentes formes d’écrits (articles de presse, lettres du SK, interrogatoires, récits des crimes, dialogues…) avec une belle fluidité.

Ainsi le premier chapitre du livre, consacré à l’interrogatoire d’une certaine Alice, nous en apprend-il  plus sur le dîner de la veille du commandant de police, le métier de sa femme Irène, celui de sa mère artiste et sur l’hypotrophie fœtale dont il a souffert du fait de sa tabagie, que sur ladite Alice et/ou son mac (14-16).

Dès les premières pages de Travail soigné, on reconnait les qualités d’écriture de Pierre LEMAITRE, capable de nous décrire toute l’équipe à travers les yeux de Camille Verhoeven, alors que celui-ci est au volant, en route pour une scène de crime, et qu’en bon chef de groupe il pense à eux, naturellement (20-24), ou les regarde travailler, appréciant leurs points forts et faibles (47-49).

Observateur et créatif (il a appris de sa mère l’art du dessin et de la peinture), le commandant Camille Verhoeven a l’art du portrait (un autre point fort de Travail soigné). Ainsi celui de Cob, le spécialiste informatique de la Crim’ :

« Cob ressemblait à son écran, une large face carrée, pâle, avec des coins arrondis. » (219)

Pierre LEMAITRE sait aussi avancer ses pions comme il faut pour ménager le suspense…

  • Travail soigné, l’enquête de police…

Arriver sur une scène de crime et découvrir les flics déjà sur place en train de rendre leurs tripes dans des sacs en plastique n’est jamais bon signe (25, 26, 29)… Le double crime de Courbevoie est « un crime… particulièrement sauvage » (62), commente Camille : avec perceuse électrique équipée d’une mèche à béton de fort diamètre, acide chlorhydrique, tronçonneuse électrique, pistolet à clous, couteaux et briquets (92) :

« Une horreur », explique Louis… « Un carnage. Pas du genre habituel, si vous voyez ce que je veux dire… […] Ca ne ressemble à rien que je connaisse… » (19)

Et c’est une fausse empreinte de doigt réalisée avec un tampon encreur (51) qui permet de faire le lien avec une affaire remontant à 18 mois, le « crime de Tremblay » (52), à la mise en scène clairement inspirée du fameux Dahlia noir…

L’origine « littéraire » des deux premiers crimes est maintenant clairement établie et Camille Verhoeven obtient des renforts (223-226), mais dans quel sens la Brigade criminelle doit-elle travailler ?

Le crime-fiction peut-il être utile à la résolution d’enquêtes dans la vraie vie ? Faut-il avoir lu tous les livres (231) ? Telles sont quelques-unes des questions posées par Travail soigné, premier roman de Pierre LEMAITRE.

  • Un « police procedural »

Travail soigné est avant tout un « police procedural », c’est-à-dire un roman de procédure policière, passionnant parce qu’il implique de lancer de nombreuses pistes de recherche sans être sûr d’obtenir un résultat, des pistes originales et plutôt inusitées à la Crim’ aussi, vu l’oiseau qu’on cherche à capturer… En plus de ses techniques d’interrogatoire légendaires (274-275, 277-283, 297-299, 313, 317, 377), la super équipe de la Crim’, désormais dotée d’un profileur (95-98) et d’un véritable crack de l’informatique (218-219), va ainsi s’atteler, successivement ou en parallèle, à :

  • Explorer l’œuvre de James ELLROY à la recherche d’ « un grand appart’, 2 filles violées et coupées en morceaux. » (138-140)
  • Tracer les indices matériels de la scène de crime, bref tous les accessoires de la mise en scène (141-144)
  • Recouper les éventuelles relations des victimes (145)
  • Lister à l’aide de spécialistes les plus grands chefs-d’œuvre du polar et croiser les modus operandi avec de vrais crimes non élucidés afin de pouvoir les attribuer – ou non – au « romancier » (169), le nouveau surnom du tueur en série (Voir NOTE 1 en bas de page).
  • Repérer dans de vrais crimes non élucidés les éléments ou indices aberrants « qui ne cadrent avec rien parce qu’ils ne cadrent en fait qu’avec les romans dont ils sont issus. » (235-236),

 tout en enchaînant les suspects (Cottet, le libraire Lesage…).

Dans Travail soigné, l’enquête tourne au problème mathématique. Une équation à de nombreuses inconnues :

« 9 affaires criminelles, non résolues à ce jour, pourraient être inspirées de romans policiers français ou étrangers. Elles concernent 6 femmes, 2 hommes et 1 enfant et remontent toutes à moins de 10 ans. La Brigade criminelle cherche à recouper, avec le plus de précision possible, les éléments disponibles de l’enquête avec le texte de romans qui auraient pu servir de modèles. » (256)

Bien rendu dans Travail soigné, le sentiment d’urgence. Le temps est très important face aux agissements d’un tueur en série et on reconnaît le talent d’un chef de groupe à sa manière de lancer les différentes pistes d’enquête, de distribuer le travail, se donner des objectifs en termes de délais, faire le point et/ou recadrer en cours de route, informer la hiérarchie et le juge d’instruction – ou pas ! Toute cette partie enquête de police, à la fois foisonnante et bien maîtrisée, totalement désespérée aussi, est très bien décrite dans Travail soigné. Les amateurs de polar et de procédure policière, dont je suis, seront ravis par cette enquête de la Brigade criminelle qui finit par résoudre en une fois 1 double crime et 4 cold cases !

  Date du crime Lieu du crime Œuvre d’origine Auteur Référence
1 11/04/2003 Courbevoie American Psycho Bret Easton ELLIS (157-160)
2 21/11/2001 Tremblay Le Dahlia noir James ELLROY (112)
3 10/07/2001 Glasgow Laidlaw William McILVANNEY (162)
4 24/08/2000 Paris Roseanna SJÖWALL & WAHLÖÖ (283)
5 07/07/2000 Corbeil Le Crime d’Orcival Emile GABORIAU (259)

Alors que le dernier suspect de la Crim’ est innocenté (320-322), Irène, la femme du commandant Verhoeven, enceinte, disparaît… On le sentait déjà, mais ça se confirme et ça se précipite : le dernier crime impliquera Irène, mais selon quel scénario ? De quel chef-d’œuvre du polar le SK s’inspirera-t-il ? Tout s’affole (336-337). Une longue nuit commence…

  • Pierre LEMAITRE, roi du suspense dans Travail soigné

A chaque fois qu’il manque être dessaisi de l’enquête suite à ses manquements à la procédure, Camille Verhoeven est sauvé par un des multiples rebondissements qui assurent son rythme à Travail soigné, en parallèle de l’enquête :

  • C’est d’abord la requête européenne lancée sans autorisation qui donne opportunément un résultat et permet d’attribuer un troisième crime perpétré à Glasgow au serial killer. (162)
  • Puis c’est sa tentative d’entrer en contact avec le SK via une annonce dans une revue littéraire spécialisée qui se solde par la première lettre du tueur en série. (204-205)

Contrairement à l’avis de son équipe, le chef de groupe, furieux des commentaires dans la presse sur ses méthodes peu orthodoxes, fait arrêter le journaliste du Matin Philippe Buisson et le menace d’une garde à vue (248-250). Si seulement, dans cette aventure de Travail soigné, Camille Verhoeven avait fait confiance à son intuition ! Vertigineux, quand on y pense… (249).  Et si le corps d’Irène avait réagit comme le prévoyait la Faculté, en donnant naissance à leur bébé avec 3 semaines d’avance, consécutivement à sa chute rue des Martyrs ? (300) Et si elle n’avait pas quitté la clinique à 16h05 exactement ? (324)

Le profileur en rajoute :

 « Tant que nous ne retrouverons pas ce livre, celui qu’il va tenter de copier dans la réalité, nous ne saurons ni dans quel genre d’endroit, ni à quelle heure le meurtre se déroule. Il n’ya aucune raison objective de penser que ce sera maintenant ou même dans les heures qui viennent. Peut-être son scénario prévoit-il de séquestrer son otage un jour, deux, jours, plus, nous n’en savons rien. Il y a suffisamment de certitudes difficiles à assumer sans en ajouter de nouvelles qui ne seront que des spéculations. » (375)

Mais les flics s’acharnent et gagnent du terrain, jusqu’à ce qu’Armand découvre, à 2 heures moins le quart du matin, que le crime aura lieu « à 2h du matin, exactement » (396), alors que Camille vient de comprendre, presque au même moment, où il aura lieu (395).

Travail soigné est d’une cruauté !…

Travail soigné : une réflexion sur l'écriture et le genre du polar
« Travail soigné » de Pierre LEMAITRE : une plongée sans pitié dans les entrailles du genre policier… [Photo extraite du film « Le Dahlia noir » de Brian de Palma – ©Universal Pictures]

Travail soigné, un hommage à la littérature…

Dès les premières pages de Travail soigné, on se demande où veut nous emmener Pierre LEMAITRE… Pourquoi le romancier essaie-t-il de nous faire croire que les plus grands flics français sont des brêles en littérature (ou en cinéma), incapables de reconnaître une référence au Dahlia noir quand ils en voient une ?… (112) L’idée de l’assassin-copycat d’auteurs de polars est évidemment hautement invraisemblable, mais on se dit qu’après tout, on est dans le domaine de la littérature, alors pourquoi pas ? C’est avec la découverte d’American Psycho de Bret EASTON ELLIS comme inspiration du crime de Courbevoie qu’on sent la construction intellectuelle du roman se mettre en place (158) :

« Car dans ce texte, tout n’est que fiction, excepté les jeunes mortes ». (364)

  • Premier roman…

Ce qu’on apprécie dans Travail soigné, c’est le côté « méta ». Dans Travail soigné, Pierre LEMAITRE s’attaque aux « maîtres » du polar (206) et questionne la littérature policière avant de procéder à une surprenante mise en abyme dans la deuxième partie du roman, composée de moins de 50 pages ! (361)

Appréhension et doutes de l’auteur au moment de se lancer ? Pour son tout premier roman qui est un polar, Pierre LEMAITRE choisit de mettre en scène un tueur qui est « un écrivain raté » (229) :

« Un écrivain raté ? demanda-t-elle, formulant l’hypothèse que chacun se faisait à part soi. – On pourrait le penser, évidemment. C’est même l’hypothèse la plus vraisemblable. » (229)

Prenant le prétexte de l’enquête, il envoie son héros de flic interroger un prof de fac responsable d’un cours sur la Série noire (150) et lance la discussion sur ce qu’est un « classique » ou un « chef-d’œuvre » en matière de polar (Voir NOTE 2 en bas de page) :

« A votre avis, les « grands classiques », il y en a combien ? » (222)

Toujours sous prétexte de l’enquête, il lui fera cracher une liste de 120 titres (231) – « des chefs d’œuvre, des classiques, bref des livres qui comptent » (222). Une liste qu’on aurait adoré trouver en annexe (!!!), même si elle s’avère inopérante pour l’enquête (231) :

« La liste fournie par Fabien Ballanger comportait 120 titres de roman. […] 120 ! Tapés sur deux colonnes, il y avait là de la lecture pour, combien ? Deux ans, trois peut-être. Un véritable bréviaire de l’amateur de polars, une petite bibliothèque idéale, parfaite pour le lecteur décidé à acquérir une solide culture sur le sujet et parfaitement inopérante dans le cadre d’une enquête criminelle. […] Tu en connais combien, toi ? demanda-t-il à Louis. – Je ne sais pas, répondit Louis en consultant la liste, une trentaine peut-être ». (231-232)

Ambitieux, Pierre LEMAITRE rêve-t-il de faire partie un jour, avec Travail soigné ou un autre futur roman, de la liste des chefs-d’œuvre de la littérature policière établie par le prof d’université ?

Ce questionnement de l’auteur d’un premier roman sur le statut et le succès de l’œuvre est à la fois touchant et intéressant.

  • Mille manières de raconter (et aussi de lire)

Dans Travail soigné, Pierre LEMAITRE réfléchit comme en direct aux différentes façons de raconter une histoire – en l’occurrence un crime – et nous livre plusieurs versions ou réécritures du récit initial, celui du crime, par exemple celui du Dahlia noir.

Au tout départ, rappelons-le, l’affaire du Dahlia noir est un fait divers, un « true crime », comme on les appelle, commis en 1947. Puis James ELLROY en fait (tout) un roman en 1987. Il ne sera pas le seul écrivain à s’y intéresser, sans parler des adaptations cinématographiques ou BD… Autres supports, autres langages. Transformé dans la fiction de Travail soigné en crime non résolu découvert sur une décharge de Seine-Saint-Denis (une nouvelle version), c’est sous forme d’un rapport de police que Camille Verhoeven en prend connaissance (63-67), le grand flic partage ensuite ses propres descriptions des photos de la scène de crime contenues dans le dossier (64-65). Dans sa deuxième lettre, le serial killer livrera lui aussi « son » Dahlia, s’attardant sur les circonstances de la création de son « œuvre » (240-246).

Le même procédé est utilisé pour tous les crimes « épinglés » dans Travail soigné

A propos du crime du Canal de l’Ourcq, inspiré du Roseanna de SJÖWALL & WAHLÖÖ (282-289), Pierre LEMAITRE réfléchit aussi au style du polar :

« A quoi tient la magie d’un livre ? En voilà un autre grand mystère… Celui-ci est immobile comme les eaux du Canal de l’Ourcq. Il s’y passe bien peu de chose. C’est une longue patience. Martin Beck, le détective, est un homme que je trouve morose et attachant, si éloigné des misérables privés de bien des auteurs américains et des enquêteurs plats et ratiocinants de trop de nos auteurs français. » (305-306)

Dans une enquête inhabituelle où les flics auront été amenés à lire beaucoup plus de grande littérature ou de fiction que d’habitude (!), Pierre LEMAITRE note aussi que s’il existe plein de manières d’écrire, il en existe au moins autant de lire (364) et parle du « grand miroir déformant de la littérature » (374).

 

Dans Travail soigné, Pierre LEMAITRE s’interroge aussi sur le point commun entre toutes ces œuvres de fiction évoquant le crime (220) ? Sur les rapports entre la littérature et la vraie vie (303) ? Sur la raison d’être du roman policier et le rôle des auteurs de polar dans la société ? (309-310), concluant sur la supériorité du « fait divers tragique » sur la fiction, du fait de la fascination qu’il exerce sur l’homme (407) :

« Le succès invraisemblable de la littérature policière montre, à l’évidence, à quel point le monde a besoin de mort. Et de mystère […]. L’homme se rue sur des images de mort parce qu’il veut de la mort. Et seuls les artistes sont à même de l’apaiser. […] » (309-310)

Répondre à tous ces questions essentielles pour le littérateur n’est évidemment pas chose aisée, de même qu’il est difficile au lecteur d’accepter le tour de passe-passe – nécessaire à la démonstration – de la fin du livre. Oui, le mobile du SK-écrivain est ridicule – la gloire ! (355) -, comme le sont certainement tous ceux qui s’attellent à un premier roman avec des rêves de gloire !

 « Hommage à la littérature, ce livre n’existerait pas sans elle. » (409)

Travail soigné : la bibliothèque polar idéale de Pierre LEMAITRE
Travail soigné : la petite bibliothèque polar idéale de Pierre LEMAITRE…

Avez-vous lu Travail soigné, le premier roman de Pierre LEMAITRE ?

NOTES :

  • Pour les amateurs de piles à lire et autres to-do lists, on note que Cob identifie à cette occasion : De Sang froid de Truman CAPOTE – La Mariée était en noir, William IRISH – Le Crime d’Orcival, Emile GABORIAU – Le Petit César, W.Riley BURNETT et Le Poète, Michael CONNELLY (252-253).
  • A ce propos, Pierre LEMAITRE cite Necropolis de Herbert LIEBERMANN comme étant « un chef-d’œuvre, mais […] pas encore un classique. Les Dix Petits Nègres, c’est l’inverse. Le Meurtre de Roger Ackroyd est à la fois un chef-d’œuvre et un classique » (222).

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