Combien pour (re) tourner en prison ?

Les tarifs des tournages dans les établissements pénitentiaires français publiés par le Ministère de la Justice…

Un an après l’article « Nouveaux décors avec l’A.P.I.E. » de janvier 2011 qui présentait l’action de l’Agence du Patrimoine immatériel de l’Etat ou A.P.I.E. pour l’accueil des tournages dans les lieux publics en France, paraît au Journal Officiel l’Arrêté du 17 janvier 2012 relatif à la rémunération des mises à disposition de sites, de bâtiments, d’espaces ou de terrains de la direction de l’administration pénitentiaire pour des tournages audiovisuels, cinématographiques ou de prises de vues.

Les professionnels y trouveront détaillés les tarifs et conditions de mise à disposition des espaces intérieurs et extérieurs d’établissements pénitentiaires, différents selon qu’il s’agit d’établissements désaffectés ou de nouveaux établissements, mais aussi de publicité, de cinéma, de documentaire ou de court-métrage, voire de photographie.

Le patrimoine immobilier géré par le Ministère de la Justice et des Libertés rassemble en effet beaucoup de lieux réels voire historiques au cœur des scenarios de films ou de séries : palais de justice, salles d’audience, salles des pas perdus…, et les prisons, gérées directement par l’Administration pénitentiaire.

  • Des établissements pénitentiaires neufs peuvent être mis à disposition avant leur mise en service.
  • De même, les prisons désaffectées qui ne dépendent plus du Ministère de la Justice ou du Ministère de la Défense et pour lesquelles les demandes de tournages sont adressées aux mairies.
  • Dans les centres pénitentiaires en activité, les tournages ne peuvent être autorisés que dans les zones hors détention (cour d’honneur, parloirs, ateliers, cours ou quartiers inoccupés).

Ainsi, la série française Marion Mazzano, réalisée par Marc ANGELO et diffusée en mai 2010 sur France 2, a été tournée dans le centre pénitentiaire de Poitiers-Vivonne avant son ouverture en 2009.

Olivier MARCHAL, quant à lui, a tourné quelques scènes de son 4ème long-métrage Les Lyonnais dans l’ancienne Prison St Paul de Lyon (dont vous pouvez voir la maquette à Lyon), où plusieurs des membres du gang des Années 70 avaient effectivement été enfermés.

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